Nasila, la relique d'Iseki [Validé]

I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Iseki
• PRÉNOM : Nasila
• GENRE : Féminin
• CLAN : Humaine. Théoriquement.
• ÉVOLUTION : Humaine. Théoriquement.
• DATE DE CONCEPTION : -1443 avant GG.
• AGE PHYSIQUE : 18 ans.
• MÉTIER : …
• STATUT MARITAL : …
• SITUATION FINANCIÈRE : …
• ORIENTATION SEXUELLE : …
• LIEU DE NAISSANCE : Tour d'Iseki
• LIEU DE RÉSIDENCE :

II. LES DESCRIPTIONS.

Nasila est perdue. Depuis son réveil, elle ne souvient de rien, même pas de son véritable nom ou de son âge. Ainsi, elle reste tout de même un peu perturbée lorsqu'elle sent qu'elle doit se souvenir de quelque chose d'important et que cette chose ne lui revient pas. C'est comme si elle s'était éveillée d'un rêve et qu'elle n'arrivait pas à s'en souvenir, hormis le fait que le dit-rêve aurait duré plusieurs années. Ainsi, elle n'a pas de souvenir de personnes à protéger, d'ordres à exécuter ou quoi qu'est-ce d'autres. Pour le moment, la seule chose dont elle se souvient à peu près est le canon dont elle ne se séparera jamais, ayant une trop grande importance pour elle.

Aucun souvenir veut également dire aucune connaissance des forces bonnes ou mauvaises de ce monde. Et dans le doute, elle dira 'oui' à presque tout, allant même jusqu'à exécuter un ordre d'une personne mauvaise. Du moment que l'on lui dit que ce que l'on lui dit est juste, elle ne fera qu’acquiescer, victime d'une trop grande naïveté.

Aucun souvenir de sa vie veut également dire aucun souvenir des goûts, des odeurs et plus largement des choses. Ainsi, elle a tendance à s'émerveiller devant des choses banales pour certains. Pour illustrer cet exemple, on peut dire que depuis qu'elle est sortie, elle voue une attirance toute particulière envers le ciel et les nuages, premières choses qu'elle a vu en sortant de la tour Iseki.  

Pour ce qui est de ses attitudes, on la voit le plus souvent calme, presque mélancolique, hantée par sa mémoire défaillante. Elle a tendance à éviter de trop montrer ses émotions, de peur d'utiliser la mauvaise expression au mauvais moment. Par la même occasion, elle évite de trop parler, de peur de dire des bêtises ou des choses pouvant vexer les gens. En bref, il s'agit d'une enfant ayant encore beaucoup à (ré) apprendre de la vie, de ses dangers et de ses joies.

Nasila est une jeune fille d'assez petite taille et d'une très faible corpulence, principalement due à un manque de nutrition. De plus, sa peau est d'un blanc presque parfait, ce qui fait que l'on peut rapidement l'assimiler à une personne ne sortant jamais de chez elle, sans manger ni boire. Que nenni ! Elle n'a aucun chez-soi pour le moment et sa couleur de peau est surtout due au fait que son épiderme n'est pas ce qu'il y a de plus classique chez les humains. Le sien absorbe l'énergie des rayons du soleil d'Ichimono afin qu'elle puisse l'utiliser à ses propres fins. Voilà qui explique également sa puissance largement supérieure à son faible gabarie. De plus, cela n'est pas la seule raison : ses os ont également été quelque peu améliorés afin de tenir les chocs.

Pour en revenir à son corps, celui-ci est parsemé de quelques cicatrices, dont deux principales en dessous de sa poitrine et au niveau de son ventre. Pourquoi là ? Elle ne le sait pas et n'a pas encore cherché à le savoir. Mais quelque chose qui la gêne un peu plus est la présence de deux creux dans le bas de son dos, sous sa peau, et qui, quand elle le palpe, sont comme deux tubes placés là et laissés à l'abandon. Encore une fois, cela reste un pur mystère pour elle.

Quelque chose de plus esthétique est son regard : bleu, profond et respirant de l'énergie parcourant son corps, il lui paraît presque irréel lorsqu'elle le croise sur son reflet. Parfois, lors d'un grand effort, son œil gauche brille énormément, dégageant un peu d'énergie sous forme d'une flamme froide, sans danger pour elle. De plus, pour rester dans quelque chose qu'elle apprécie, ce sont ses cheveux. Bien que seulement coiffés en deux queues de cheval tout en restant un peu en bataille, elle y voit là une preuve qu'elle reste mine de rien une humaine.

Pour ce qui est de sa tenue, elle ne l'a pas changé depuis son réveil. Celle-ci est composée d'un simple soutien-gorge noir, d'une petit short de la même couleur cerclé d'une ceinture de la même couleur et d'une long manteau noir à capuche, qu'elle porte surtout pour limiter l'afflux d'énergie solaire la journée.

III. L'HISTOIRE.

« … Pitoyable. »

Le rayon du drone avait touché de plein fouet la jeune fille qui était en train de le combattre, la mettant à terre sur le coup, amochée. Visiblement, elle avait échoué. Et la prochaine passait le même examen, pour finir de la même façon. Malgré les armes qu'elles possédaient, elles ne parvenaient pas à vaincre un si simple adversaire, ce qui ne manquait pas d'exaspérer le scientifique qui observait le tout, dans un bureau plus haut. Quoi qu'il en était, ce fut bientôt Son tour d'entrer dans le terrain. Le projet numéro 451 de la quatrième 'lignée'. Le personnel chargé de cette lignée espérait bien prouver que sa création était à la hauteur, afin d'en retirer un maximum d'honneur. Las, le scientifique chargé de prendre les résultats prit son micro, pour donner le départ au drone et à la nouvelle.

Rapidement, elle partit à l'assaut, à l'aide de l'arme construite pour elle, tirant des obus d'énergie vers le drone sans crier garde, ne lui laissant à peine le temps de se préparer avant de tout simplement exploser. Une première chose venait d'être prouvée : la supériorité de ses équipements, puisant directement leurs sources dans l'énergie solaire que la Tour aspirait. L'arbitre, s'il méritait ce nom, fut ainsi pris d’intérêt et envoya d'autres adversaires contre la jeune fille. Elle en abattit un, mais l'autre eut l'occasion de la toucher, la faisant grogner de douleur. Malheureusement pour lui, la plaie commençait déjà à se cicatriser : son corps avait été tellement amélioré qu'il parvenait à se régénérer à une plus grande vitesse. Prenant son canon de l'autre main, elle tira sa sentence vers son assaillant, le mettant également hors d'état.

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Une secousse, puis deux. Les murs tremblent et certains tombent, entraînant les dernières alimentations dans leurs chutes. Quelqu'un ou quelque chose bouge dans les ruines d'Iseki et cela ne manque pas d'abattre les dernières alimentations de l'étage, désactivant les dernières machines en fonctionnement précaire. Dont une, principalement, qui après ces tremblements commence à s'ouvrir, libérant de la fumée dans la pièce, puis plus rien… Jusqu'à ce qu'un corps n'en sorte, sans savoir ni pourquoi, ni comment elle s'était retrouvée là. D'ailleurs, où était-elle ? C'était poussiéreux et ses yeux avaient du mal à voir autre chose que d'autres machines, détruites depuis bien plus longtemps qu'elle ne pouvait l'imaginer.

Elle sortit comme elle le pouvait du caisson, manquant de chuter à plusieurs reprises, avant de tomber nez à nez avec des inscriptions sur l'endroit d'où elle venait de sortir. Elle savait lire, évidemment, comme beaucoup, mais elle peinait à comprendre ce qui était marqué. Était-ce une consigne quelconque ? Un avertissement ? Pour elle, il n'y avait qu'un moyen de vraiment le savoir : il fallait qu'elle le lise à voix haute. Elle sortit un premier son de sa bouche et sursauta légèrement en l'entendant. Elle savait que c'était sa voix, mais il lui semblait ne pas l'avoir entendue depuis des siècles… C'était une impression étrange, mais après s'être un peu calmée, elle commença à lire :

« N… Mh.. A… S… I… L-A ? Iseki… Nasila ?… »

Un nom ? Ca semblait logique. Ainsi, elle s'appelait Nasila Iseki. Elle ne se souvenait pas d'avoir un tel nom, mais pour être franche, elle ne se souvenait de pas grand-chose et ça la troublait quelque peu. Par contre, elle arrivait à se souvenir d'une chose, un emplacement précis dans la pièce qui l'appelait presque. Elle y alla donc, traînant des pieds, pour y trouver une sorte d'armoire transparente. Enfin, seulement lorsqu'elle passa sa main dessus pour enlever la poussière et les toiles d'araignée. Elle y vit une chose dont elle se souvenait presque, même si cela relevait plus de l'instinct : un canon faisant presque sa taille. Sans plus attendre, elle ouvrit l'armoire, pour en extraire le lourd morceau de métal et le traîner derrière elle. Elle erra ainsi quelques jours dans les ruines, sans lâcher le canon qu'elle trouvait trop précieux à ses yeux, avant de finalement voir la lumière extérieure et d'être prise d'un soudain regain d'énergie. Elle se frotta un peu les yeux face à cette lumière aveuglante, avant de poursuivre son chemin, bien plus facilement.

V. DERRIÈRE L'ECRAN.